Alimentation porcine La farine de poisson n’améliore pas les performances zootechniques des porcelets
Le sevrage est toujours une étape délicate qu’il convient de mener avec prudence.
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Pour faciliter la transition chez les porcelets, il n’est d’ailleurs pas rare que l’éleveur leur donne des sources alimentaires concentrées de protéines présentant une digestibilité élevée. Ces dernières permettraient en effet de limiter l’incorporation de tourteau de soja tout en diversifiant la composition de l’aliment.
Ce qu’il faut retenir
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Interdite puis ré-autorisée
« Après avoir été interdite en France au cours de l’année 2000, son utilisation a été de nouveau autorisée à partir de 2001, mais assortie de conditions contraignantes visant à assurer sa complète traçabilité », explique Didier Gaudré (Ifip-Institut du porc). Cet aller-retour a eu pour conséquence majeure que la filière demande des informations plus précises sur l’intérêt de cette matière première dans l’alimentation du porcelet.
« Le fait de rajouter de la farine de poisson dans l’alimentation de porcelets après un sevrage à 28 jours n’améliore donc pas les performances zootechniques de ces derniers. » (© Terre-net Média) |
Interactions à souligner
À l’issue de l’essai, les résultats enregistrés ne mettent pas en évidence d’effet significatif lié à l’incorporation de 3, 6 ou 9% de farine de poisson en 1er âge et de 4% en 2e âge. « La farine de poisson introduite en 1er ou en 2e âge ne permet pas d’accroître les quantités d’aliment consommées. »
Le fait de rajouter de la farine de poisson dans l’alimentation de porcelets après un sevrage à 28 jours n’améliore donc pas les performances zootechniques. « La bibliographie montre des effets divergents sur ce sujet. L’interaction avec la présence d’autres matières premières telles que produits laitiers et sanguins est à souligner », conclut Didier Gaudré.
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